BIOGRAPHIE COMPLÈTE

Post�e par : darkside1
Ajout/Modification de la Bio
David Bowie, de son vrai nom David Robert Jones, est un auteur-compositeur et chanteur de rock anglais, n� le 8 janvier 1947 � Londres.
Il d�bute son activit� d'auteur-compositeur en 1964 en jouant avec diff�rents groupes des titres qui n'arrivent pas � percer, malgr� la publication de quelques singles. Il enregistre son premier album, simplement intitul� David Bowie, chez Decca, en 1967. Son �coute est d�routante, puisqu'il semble s'agir d'un disque de musique pour enfants. Decca ne le r��dite que ponctuellement, aux moments cruciaux de sa carri�re.

C'est en 1969 que David Jones, devenu David Bowie pour �viter la confusion avec le chanteur des Monkees Davy Jones, se r�v�le au public avec le titre Space Oddity qui fait �cho aux �motions suscit�es par les premiers pas de l'homme sur la Lune. La chanson est utilis�e comme g�n�rique pour les �missions de la BBC consacr�es � la mission Apollo. Ce morceau, dont les paroles peuvent se lire � deux niveaux, celui d'un astronaute qui largue les amarres ou celui d'un junkie, trahit ses premi�res influences, notamment celle du Pink Floyd de Syd Barrett. Cependant, le disque enregistr� dans la foul�e d��oit : Bowie peine � imposer une quelconque personnalit� musicale, entre ballades l�g�res et vague influence dylanienne. L'album, initialement intitul� Man Of Word/Man Of Music, est un flop et ne r�emerge dans les charts anglais que quelques ann�es plus tard, en pleine Ziggymania, avec une nouvelle pochette et un nouveau titre.


Il rencontre dans les ann�es qui suivent Tony Visconti, producteur et bassiste, ainsi que Mick Ronson, guitariste, avec lesquels il sort l'album The Man Who Sold the World (1971). Il produit son premier coup d'�clat dans les m�dias en posant habill� en femme sur la pochette, tout en proposant un rock finalement tr�s incisif sur les morceaux All The Madmen et The Width of a Circle, ainsi que les hits After All et The Man Who Sold The World. Cet album annonce le futur son de Ziggy Stardust.

Pour Hunky Dory, toujours en 1971, Ken Scott, ancien ing�nieur du son des Beatles, prend la place de Tony Visconti � la production. L'album est plus pos�, piano et arrangements de cordes l'emportent (Changes, Life on Mars?), malgr� un Queen Bitch tr�s velvetien. Hunky Dory se cl�t par un The Bewlay Brothers cr�pusculaire o� Bowie �voque son fr�re schizophr�ne.

Contribuant largement � l'invention du glam rock et � ses outrances vestimentaires, Bowie se teint les cheveux en rouge, joue de son ambigu�t� sexuelle et devient un ph�nom�ne m�diatique avant m�me d'�tre un gros vendeur de disques, ce qui lui vaudra longtemps l'�tiquette de n'�tre qu'un coup commercial. 1972 voit l'explosion de David Bowie en Grande-Bretagne, il � devient � alors Ziggy Stardust et joue avec les Spiders From Mars : Mick Ronson � la guitare, Trevor Bolder � la basse et Mick Woodmansey � la batterie. L'album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars est un �norme succ�s et Bowie encha�ne les tourn�es, rassemblant des milliers de fans admirateurs du personnage et de l'atmosph�re d�gag�e par Ziggy. Cet alter ego de Bowie, m�lange d'Iggy Pop, de Marc Bolan et, d'une mani�re plus d�cal�e, de Vince Taylor ou du Legendary Stardust Cowboy, arrive au bon moment alors que reflue la vague musicale des ann�es 1960. Les Beatles et le Swinging London ne sont plus qu'un souvenir, des groupes comme Led Zeppelin ou Free s'adressent � un public adulte : le public adolescent va donc se ruer sur T-Rex (qui a pr�par� le terrain avec The Electric Warrior), Bowie et plus tard Roxy Music ou Mott The Hoople. Bowie a aussi bien compris qu'il est d�sormais inutile d'attendre que la musique change le monde. Comme l'a chant� John Lennon d�s 1970, the dream is over (� le r�ve est fini �). Il se place donc exclusivement sur le terrain du fantasme, de l'outrance, incarnant la d�cadence des m�urs d�nonc�e par les m�dias anglais les plus conservateurs.

Apr�s une tourn�e sur le continent am�ricain, mont�e gr�ce � l'avance extorqu�e � RCA Records par son manager, le redoutable Tony Defries, Bowie publie en 1973 ce qui est consid�r� comme l'un de ses meilleurs disques, Aladdin Sane. Marqu� par le son du piano de Mike Garson qui l'accompagne sur plusieurs albums ult�rieurs, cet album exploite de fa�on plus brute le m�me filon que son pr�d�cesseur.

Sous l'impulsion de son manager, il finit par se d�barrasser symboliquement de Ziggy sur sc�ne en juin 1973 � l'Hammersmith Odeon. La presse est pr�venue la veille et le concert est enregistr� par RCA � des fins commerciales. Sur les bandes, il prononce la phrase devenue c�l�bre : � Non seulement ce concert est le dernier de la tourn�e, mais c'est aussi le dernier que nous ferons jamais �. Il redevient David Bowie, sort l'album de reprises de titres des ann�es 1960 Pin Ups (1973), produit des artistes tels que Lou Reed ou Mott The Hoople et tente de mixer le Raw Power d'Iggy and the Stooges, dont l'enregistrement tourne � la catastrophe technique. Pin Ups marque aussi la fin des Spiders From Mars et un vide artistique, ou tout au moins une baisse dans la qualit� et le visuel des albums.
Avec Diamond Dogs (1974), David Bowie semble pour la premi�re fois marquer le pas. Il a du mal � ma�triser ce projet dans lequel il s�embarque sans producteur, et surtout sans Mick Ronson, jusque-l� �pine dorsale du son des Spiders From Mars. L�album est cens� � l'origine �tre une com�die musicale adapt�e du roman 1984, avec une tourn�e-revue du rock � d�cadent � qu�il incarne alors, mais il se heurte rapidement au refus des ayants-droit de George Orwell. Diamond Dogs d�crit donc une soci�t� future apocalyptique avec un nouveau personnage, Halloween Jack. Mais c�est aussi la p�riode o� David Bowie s�enfonce dans une addiction massive � la coca�ne. Isol� en studio, il sombre rapidement dans un ab�me de parano�a et de m�galomanie. Seul Tony Visconti, appel� en renfort, arrive � sauver l'enregistrement de la faillite totale.

S'il souffre d'un manque d'homog�n�it� et des parties de guitares � la limite de l'amateurisme, jou�es par Bowie lui-m�me, Diamond Dogs et son ambiance glauque semblent particuli�rement appr�ci�s de Bowie, �tant donn� qu'il s'agit du seul album dont il supervisera personnellement la remasterisation pour l'�dition CD.

L�ambitieuse tourn�e am�ricaine Diamond Dogs est un naufrage, ce dont t�moigne le David Live de 1974. Bowie semble lessiv�, d�pass� par son succ�s et incapable de contr�ler son image publique. Il appara�t � la d�rive, et beaucoup pr�disent la fin du ph�nom�ne.

Dans ces conditions, la parution de Young Americans en 1975 fait l'effet d'une bonne surprise. Bowie fait subir � son personnage une m�tamorphose radicale, qui emprunte esth�tiquement au cabaret allemand de l�entre-deux-guerres et musicalement aux musiques noires nord-am�ricaines. La surprise est totale et la renaissance artistique s�accompagne de la r�ussite commerciale ; le single Fame, co-�crit avec John Lennon, est son premier num�ro 1 am�ricain et l�album se classe bien des deux c�t�s de l�Atlantique.

Il tourne �galement en 1975 le film L'Homme qui venait d'ailleurs (The Man Who Fell To Earth) de Nick Roeg, qui va mettre en valeur sa nature d'extra-terrestre. Pour ce premier r�le sur grand �cran, David Bowie incarne Thomas Jerome Newton, alien �chou� sur terre qui cherche � regagner sa plan�te d'origine, d�vast�e par une catastrophe �cologique. Le script, �crit pour Bowie par Nicolas Roeg (qui a d�j� fait tourner Mick Jagger dans Performance) lui va comme un gant, et il se contente de laisser sa pr�sence fantomatique imprimer la pellicule. Par un �trange retournement de situation, on voit � la fin le personnage de Bowie se recycler dans la chanson et devenir rock star (des exemplaires de Young Americans sur des pr�sentoirs figurent son album). L'extraterrestre incarne David Bowie. Deux photos du film serviront aux pochettes de Station to Station et Low.

Sorti en 1976, Station to Station semble issu de s�ances de studios avort�es pour la bande originale de The Man Who Fell to Earth, mais la chronologie reste floue, Bowie lui-m�me, � la pointe de sa toxicomanie � l'�poque, ayant d�clar� qu'il ne se rappellait m�me plus l'avoir enregistr�. Le chanteur y est accompagn� par Roy Bittan, clavier de Bruce Springsteen, d'une nouvelle recrue � la guitare, Earl Slick, et de l'�quipe de Young Americans. L'album propose une forme mutante et tr�s tendue de funk froid et roboratif, Bowie semble de nouveau sur la corde raide, au bord du gouffre. Malgr� tout, le disque se classe tr�s bien dans les charts am�ricains, de m�me que le single Golden Years, �crit � l'origine pour Elvis Presley, qui le refuse. La tourn�e Station to Station impose le personnage effrayant mais tr�s �l�gant du Thin White Duke (� Maigre Duc Blanc �) et une esth�tique d�pouill�e emprunt�e � l'expressionnisme allemand et � Bertolt Brecht.

Durant la m�me p�riode, la vie personnelle de Bowie se d�lite, rong�e par ses abus, et il ab�me son image publique avec des d�clarations ambigu�s sur le nazisme, reni�es depuis. Le chanteur semble se perdre dans le miroir que lui renvoie son �uvre et dans la galerie de personnages qu'il incarne alors tour � tour. Cette d�sincarnation passag�re le m
nera � des �carts fameux comme l'interview accord�e � Playboy en 1976 o� il compare favorablement Hitler, � la premi�re rock star �, � Mick Jagger pour son art de la mise en sc�ne et du maniement des foules.


La trilogie berlinoise

Apr�s la temp�te m�diatique de 1976 vient la r�demption avec la � p�riode berlinoise � (1977-1979), pendant laquelle il va au-del� de la mode punk en �ditant la � trilogie � Low, Heroes et Lodger avec Brian Eno, ancien membre de Roxy Music. Ziggy a alors perdu la plupart de ses fans, mais David Bowie conquiert une nouvelle g�n�ration d'admirateurs. Il est un des rares musiciens de son �poque � sortir indemne de la vague punk.

Influenc� par le Krautrock de Can, NEU! ou Kraftwerk, Bowie se red�finit en tant qu'artiste et jette les bases d'une fructueuse p�riode qui le voit abandonner le costume monochrome du Thin White Duke et de la rock-star capricieuse et m�galomane pour celui d'une avant-garde europ�enne continentale, semant au passage une partie de son public, notamment am�ricain. Bowie semble se r�humaniser.

Tr�s inspir�s, Low et Heroes sont divis�s entre des morceaux rapides d�chir�s par les guitares de Robert Fripp, d'Adrian Belew ou de Carlos Alomar, et de lents instrumentaux remplis de nappes r�veuses de synth�tiseurs, et de la strat�gie oblique ch�re � Brian Eno. Les albums sont risqu�s, certains morceaux plut�t abscons, mais Bowie y gagne une grande reconnaissance artistique c�l�br�e par toute la jeune New Wave anglaise du d�but des ann�es 1980. Lodger est plus conventionnel dans sa structure, mais Bowie s'y aventure vers des territoires inusit�s o� une influence world (African Night Flight, Yassassin) annonce les Talking Heads de Fear Of Music ou Remain In Lights.

Il compose et produit au cours de la m�me p�riode deux albums d'Iggy Pop, The Idiot et Lust for Life, avec qui il trouve le temps de jouer en concert, tenant le clavier. The Idiot est tr�s proche de Low et Heroes dans sa conception.

Le compositeur am�ricain Philip Glass s'inspire de certains morceaux de Low et Heroes qu'il r�enregistre dans les ann�es 1990.

De retour de Berlin, Bowie entreprend simultan�ment une carri�re d'acteur et joue dans la pi�ce Elephant Man � Broadway qui conna�t un succ�s �norme, et appara�t dans le film Moi, Christiane F., 13 ans, drogu�e, prostitu�e... de Ulrich Edel, o� il joue son propre r�le.

1980 est l'ann�e du succ�s plan�taire avec l'album Scary Monsters qui atteint la premi�re place des ventes dans pratiquement tous les pays d'Europe, avec notamment le titre Ashes to Ashes, o� il se moque du Major Tom de Space Oddity (We know Major Tom's a junkie). L'album s'approprie les sons de l'after-punk avec des guitares tr�s agressives (Scary Monsters and Super Creeps, It's no Game part 1) qui se conjuguent avec un c�t� plus dansant (Fashion). Bowie semble alors intouchable.

� l'aune de cette carri�re exemplaire, le t�te-�-queue musical de Let's Dance (1983) peut �tonner avec le recul. Bowie embrasse sans arri�re-pens�e la nouvelle �re MTV, alors que beaucoup de musiciens de sa g�n�ration disparaissent. Aux c�t�s d'artistes comme Madonna ou Michael Jackson, il contribue au ton �ph�m�re et consum�riste propre aux ann�es 1980 et devient une machine purement commerciale : Let's Dance se vend � 14 millions d'exemplaires. Les clips imposent sa nouvelle image d'�ph�be blond d�color�, les publicit�s s'encha�nent, tout comme les films (Les Pr�dateurs, Furyo) ; David Bowie semble partout. La tourn�e mondiale Serious Moonlight Tour le fait pour la premi�re fois se produire dans les stades, et 200 000 personnes viennent le voir en deux jours � Paris � l'hippodrome d'Auteuil. Le sacre est l� : le roi David, pouvait-on lire un peu partout. Avec les ann�es Let's dance sera de plus en plus critiqu�. Bowie lui m�me en conviendra tout en retrouvant � la fin des ann�es 1990 le plaisir, avec un nouvel arrangement, de jouer le titre phare de cet album lors de ses concerts. Pourtant, apr�s Tonight (1984), qui se vend encore bien, c'est une -relative- travers�e du d�sert qui l'attend, commerciale autant qu'artistique. Le fond (d'un point de vue critique) semble atteint avec l'album Never Let Me Down de 1987, il entammera pourtant une tourn�e mondiale avec grand succ�s : le Glass spider tour. Il pr�f�rera faire br�ler le d�cor (une araign�e g�ante) plut�t que de le faire d�monter.

En 1986, il tient encore le r�le principal masculin dans le film familial Labyrinth de Jim Henson, en tant que Jareth, le roi des Kobolds, aux c�t�s de Jennifer Connelly.

S�v�rement descendu par la critique tout au long des ann�es 1980 et alors que toute inspiration semble l'avoir d�sert�, Bowie d�cide en 1988 de fonder le groupe Tin Machine avec Reeves Gabrels et les fr�res Sales, rythmique d'Iggy Pop p�riode 1977. Bowie est alors fortement influenc� par le rock ind�pendant am�ricain de la fin des ann�es 1980 (Pixies, Throwing Muses, H�sker D�, ...). Trois albums (dont un live) diversement appr�ci�s par la critique mais radicalement diff�rents de ses productions ant�rieures lui permettent de commencer les ann�es 1990 sur de meilleures bases. Malgr� le tr�s mauvais accueil critique (en Angleterre, le NME titre � l'�poque � Est-ce que Tin Machine est de la merde ? �), le premier Tin Machine propose quelques bons morceaux comme Heaven's in Here, I Can't Read, et un ton d'ensemble marqu� par la guitare dissonnante et tr�s frippienne de Reeves Gabrels, qui collaborera par la suite avec Bowie jusqu'en 1999. Tin Machine II et le live sont plus anecdotiques.

1989 voit les d�buts de la campagne de r�edition des albums de David Bowie, indisponibles depuis longtemps. Celle-ci tr�s bien orchestr�e, d'un catalogue devenu mythique avec les ann�es, a plus contribu� � lui cr�er un nouveau public et � le recr�dibiliser, en faisant oublier les ann�es 1980, que quoi que ce soit d'autre.

Les premiers albums solo du � nouveau Bowie � post-Tin Machine (Black Tie White Noise et The Buddha Of Suburbia) ne sont pourtant pas compl�tement convaincants. Trop orient�s dance, ils ne lui permettent pas de renouer avec le public rock qui l'a red�couvert � la faveur des r�editions. � signaler notamment sur 'Black Tie White Noise' une reprise ultra mani�r�e de I know it's gonna happen someday, tr�s beau titre � l'origine de Morrissey. Mais en 1995 sort 1. Outside, concoct� avec Brian Eno. Cet album complexe et ambitieux, qui raconte l'histoire d'un d�tective sur les traces d'un tueur en s�rie, est ressenti comme une certaine renaissance de l'artiste par de nombreux fans. Pour la premi�re fois depuis bien longtemps, Bowie, inspir� par le rock industriel (Nine Inch Nails) et la techno, prend des risques.

En 1997 vient Earthling, r�alis� avec Reeves Gabrels, hybride de jungle, techno et drum'n'bass enregistr� rapidement � New York et auto-produit. Bowie multiplie � cette p�riode les collaborations (Photek, Goldie).

Toujours en 1997, il donnera pour ses 50 ans au Madison square garden de New York, un concert � la hauteur du mythe, avec une pl�iade d'artistes de la sc�ne rock pour de fanstastiques duos. �taient pr�sents Frank Black, the Foo Fighters, Robert Smith, Sonic Youth, Lou Reed et Billy Corgan.

David Bowie participe alors au d�veloppement du jeu vid�o The Nomad Soul. Contact� � l'origine pour �crire une ou deux musiques, il est enthousiasm� par le projet et se charge de toute la bande originale avec Reeves Gabrels. Il incarne en plus deux personnages : le charismatique Boz, chef des �veill�s, ainsi que le chanteur d'un groupe interdit par les autorit�s. Le joueur peut d'ailleurs assister � trois concerts virtuels de l'avatar de Bowie, et acheter les chansons de l'album Hours, sorti presque en m�me temps que le jeu en 1999.

C'est � cette �poque, lors de la tourn�e 1999/2000, que Bowie commence � reprendre sur sc�ne quelques-unes de ses plus vieilles chansons, de l'�poque o� il ne se faisait m�me pas encore appeler David Bowie. L'id�e germe dans son esprit de pr�parer un album entier compos� quasi-int�gralement de r�-enregistrements de ces chansons pr�historiques. Cela donne Toy, dont les chansons sont enregistr�es avec Tony Visconti et les artworks dessin�s, mais qui ne sortira pourtant jamais.

Viennent enfin les albums Heathen 2002 (enregistr� dans la foul�e de Toy, dont quelques chansons r�apparaissent sur cet album) et Reality 2003, qui marquent les retrouvailles avec le producteur Tony Visconti. Ces deux disques sont les premiers publi�s par Sony sous la double �tiquette Columbia et Iso, label cr�� par Bowie.


DISCOGRAPHIE

David Bowie (1967)
Space Oddity/Man of Words (1969)
The Man Who Sold the World (1970)
Hunky Dory (1971)
The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars (1972)
Aladdin Sane (1973)
Pin Ups (1973)
Diamond Dogs (1974)
Young Americans (1975)
Station to Station (1976)
Low (1977)
"Heroes" (1977)
Lodger (1979)
Scary Monsters (1980)
Let's Dance (1983)
Tonight (1984)
Labyrinth Soundtrack Movie (1986)
Never Let Me Down (1987)
Tin Machine (1989)
Tin Machine II (1991)
Black Tie White Noise (1993)
The Buddha Of Suburbia (1993)
1. Outside (1995)
Earthling (1997)
Hours... (1999)
Heathen (2002)
Reality (2003)